Par Myriam Grenier
Après 30 ans à jouer les histoires des autres dans son personnage bien connu des petits Moridicus, Maurice Bélanger racontera celle de son premier livre pour enfants.
Un Monstre dans ma tête vient de paraître aux Éditions de la Paix dans la collection Rêves à conter. «J’ai envoyé mon manuscrit vers la fin 2013 et j’ai reçu une réponse trois mois après, en janvier. Ils voulaient le publier à l’automne, mais en téméraire, j’ai proposé de le lancer au Salon du livre en Abitibi-Témiscamingue à Amos. Ils ont accepté, s’est-il réjoui une semaine avant l’événement.
«Je suis satisfait du produit final et j’ai hâte de le tenir dans mes mains. La maison d’édition m’a fait des suggestions, mais j’avais mon mot à dire et ç’a été une belle expérience», a ajouté l’auteur originaire des Laurentides mais établi dans la région depuis près de 25 ans.
Ce premier livre pour enfants de Maurice Bélanger raconte l’histoire de Lulu la Lune hanté par un monstre visqueux aux yeux rouges. Aidé de Biscuit le dragon et de son grand-père Papinou, Lulu parviendra à chasser ce cauchemar de sa tête.
«Il y a une vingtaine d’années, je me suis intéressé au peuple des Senoïs. Ils vivaient en Malaisie, mais n’existent plus. On les surnommait le peuple du rêve. Tous les matins, les adultes et les enfants se racontaient leurs rêves. Ceux-ci devenaient initiatiques pour franchir les étapes de la vie, a-t-il raconté.
«Mon livre va dans cet ordre d’idées. Le grand-papa révèle à Lulu comment il a réussi à affronter l’ours de son cauchemar quand il était petit», a ajouté M. Bélanger.
Celui-ci souhaite d’ailleurs que son premier livre serve d’outil. «J’ai réalisé une fiche pédagogique pour prolonger le plaisir de lire. Les parents ou les professeurs pourront monter une pièce de théâtre avec les personnages pour traiter des cauchemars et des peurs nocturnes», a précisé ce père de cinq enfants formé comme éducateur en petite enfance.
Éveil à la lecture
Avec son livre en poche, les projets fourmillent dans la tête de Maurice Bélanger. «La Corporation Victoire de Malartic, qui travaille pour la persévérance scolaire, a accepté d’acheter 200 livres à remettre à chacun des enfants de la municipalité, entre autres lors de mon lancement à la bibliothèque, le 28 juin à 10h30, a-t-il souligné.
«Un Monstre dans ma tête deviendra un outil intéressant pour l’éveil à la lecture, avec les mots écrits de la même couleur pour permettre aux enfants de les retrouver, comme le nom de Lulu et les onomatopées», a conclu l’auteur.
Par Louise Leboeuf
C'est le 24 mai prochain au Salon du livre de l'Abitibi-Témiscamingue que Moridicus lancera son conte: Un monstre dans ma tête.
Depuis des lunes, Moridicus fait le bonheur des petits en racontant des histoires avec sa touche clownesque. Son animation unique capte l'attention des petits qui découvrent le monde littéraire d'une façon ludique.
Ce qui était inconnu jusqu'à aujourd'hui était le talent d'écrivain du clown conteur. La directrice littéraire des Éditions de La Paix s'est intéressée à son oeuvre. Le conte sera donc édité et son lancement est prévu en matinée le 24 mai prochain.
L'histoire
L'histoire s'adresse à des enfants âgés entre 2 et 8 ans.
L'histoire raconte les nuits mouvementées de Lulu la Lune qui est aux prises avec un monstre, la cause de ses cauchemars. Comment réussir à se libérer de ce monstre qui l'effraie au point de ne plus vouloir regagner les bras de Morphée. Par chance, Maman-Poule et Papinou sauront réconforter et donner des outils à Lulu la Lune pour vaincre ses peurs nocturnes.
Prémisse
Moridicus tire son inspiration d'une tribu primitive de Malaisie, les Senoïs, appelés le peuple du rêve. Toute leur vie s'organisait autour du rêve. À tous les matins, assis autour du feu, les Senoïs ne parlaient que de leurs rêves. Si un enfant avait rêvé tomber en bas d'une falaise, les grands sages de la tribu lui enseignaient le dépassement de soi en lui demandant de rêver à nouveau à la falaise, mais au moment de tomber il devra avoir des ailes. Le vol apporterait l'assurance et l'expression. Les recherches démontrent que leur société ignorait la violence et les maladies mentales. Cette tribu séduit les ethnologues occidentaux et Moridicus. «J'aime l'attention que les Senoïs portent à la portée des rêves. Quand un enfant a fait un cauchemar, inutile de lui dire ce n'était qu'un rêve!» explique Moridicus.
Ludique et éducatif
Bien que le conte soit amusant, Un monstre dans ma tête n'est pas anodin. Il est question de relation de confiance, de dépassement de soi et d'accompagnement auprès de tout-petits. Une fiche pédagogique est rattachée au conte. Elle contient des trucs pour aider les enfants à vaincre les mauvais rêves et aussi des trucs pour stimuler les enfants à la lecture.
Salon du livre de Malartic
Moridicus sera présent au Salon du livre de Malartic qui se tiendra les 27,28 et 29 juin prochains simultanément aux Grandes retrouvailles du 75e.
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